Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( r17 ) cueillirent en secret une partie de la ferre . . . . qu 'avoit t einte le sa.ng du n1artyr, et plusieurs niorceaux clé ses habits. Ils . conservèrent ces. restes pour s' enc ·ourag.cr ,_ p:\r la vue d'un dé– pôt si précieux' à rester inviolablen1.e11t atta– chés à la foi de leurs pèrès. Environ six n1ois après la n1ort violente de l_' an1i ~e Dieu et d.cs . ' bon1111es, sa 1nén1oire con tin uoit encore à être si odieuse aux patriotes de cette contrée, que qua– tre pieuses filles du lieu, qui venoient ·ae prier le Seignettr sur· sa ton1bc,. et en1portoient avec elles un peu de cette terre bénite qui la recou-, vroit, furent arrêtées avec igno.111inie, subi- 1·ent des traitemens fort durs et un long en1- prisoune111ent, pou.P une actiou innoçente en. soi et honorable au christianisn1e.. D ivitias œs1ima11s iniproperiuni Christi, aspiciebat 1.·n rernuneratlonem. Hebr. n. G loriosissima1n n1ortem macis quàm odt'bilem· vi- 4am complcctens ,. voluntariè prœz'bat ad J'Z1pplicium· ... IL. ~fac.h. v.1. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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