Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 110 ) prét:iateur du vrai n1érite, connut bientôt celui de l'étrauger que la Providence lui en– voyoit; le co.nsi<l~ranl. con1111e un sujet fort utile à son diocèse, il se donna tous les 111ou– .ven1eus possjbles aup1~ès des supérieurs de l'ordre, afin de se l'attacher et d'obtenir qu'il --t1e qu·Îttàt plus la con1inunauté de ·Castrcs. Il . fut cependant, après quelques ann·ées, noù.1~ .n1é ,. pa1-- son chapitre, prieur cl.u couvent de -Carcassonne ; -il étoit trop hun1ble, il ressen– .toit. un désir trop pressa.nt de de111curer sous Je joug ·de l'obéissance, pour ue pas· s.ouffi-·ir .beaucoup de l'honorable n1arc1ue de confiance ·qui lui étoit donnée; il se voyoit obligé d'iu.. tcrron1pre · le bien qu'il opéroit à (~astres: :111ais si ce ne fut pas sans (le vifs regrets, ce fut avec une docilité parfaite qu :il aJla .remplir la nouvelle charge qui lui t~toit in1.... posée. Ce fardeau pénible, il ne devoit le .J>Orl er . c1ue l'espace de trois ans, et à peine .. furent-i~s expirés, qu'il vola de ·nouveau_, d'a... près les désirs du pontife de Castres, à sa ccl~ Iule ch ~rie, espérant de ne la plus quitter; . ~du n1oins y resta-t-il un grand non1hre d'an- nées, et 11e chercha point à y conson1n1er -l'ouvrage ·de. son salut, par une piété qui e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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