Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 108 ) jeune ·éli~e, q·ui, n1anisfestant la docilité cr'un fils .envers son nouveau rnaîf re, développa tout à la fois les plus heureuses dispositions. tf profiter des n1axi1nes sacrées qu'o,n inettoit sous ses yeux. Avec quel plais.îr le bon frère: ne voyoit-il pas ses écoliers louer · à l'envi la sagesse' rapplicatior1 et les succès du p!us jeune d'entre eux ! A près quelques annciei d'une étude sans relâche, il surpassa telle-: incut tous les autres, en eounoissances coln– n.Je en vertus, que de fort ho11ne be ure le· vertueux abbé d'In1bert le jugea capable de: le ren1placei' lorsqu~il ne po.uvoit faire sa. elassc. Jean-Baptiste ne t:Jrd.3 point à apercevoir· les dangers auxquels la verl.u se trouve expo– sée dans le n1ondc , et surtout dans un âge où les pn~~ions exercent un si grand en1pire sur les cœurs. I"'a perfection évangéJique for- 111oit }Jien un objet des désirs de ce jeune hotnn1e déjà si fort élevé an-dessus de son âge. A. 1)e1nc àgé de dix-hnit ans, il avoit déjà, 111ùri dans le silence, dans Ja n1édi tation et. dans la prière, sa nohle vocation; pour en suivre les dispositions, il abandonne et pa– rcns et patrie, se 1 .. end au couvent des reli-- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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