Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 9 ) n remportent les . arn1ées du Dieu ·d'Israël ; >> c'est ici la solitude où Dieu veut parler à >> n1on cœur; c'est ici le lieu le plus propre à >> entendre sa voix : oui, n1on frère, ·l'héri– J> tage qui 111'est échu est 111erveilleux à n1es >l yeux; n1es liens sont tout- à-fait hrillans. » C'est ce qui fait qt.1e je in' écrie : D'où vient, » ô 111011 Seigneur et n1on Dieu ! que j'ai la– » vantage , dans le ten1ps de la plus cruelle >» guerre, de rester dans 111a maison) de 111'y · J) nourrir et de n1'y reposer, tandis que Juda Jl et toutes ses phalanges 11'habitent que sous » des tentes, et sont exposés à toutes les in– '> jures de l'air. De sorte qu'il ne n1e reste » qu 'une chose à désirer, et que je den1ande- .» rai sans cesse , c'est de persévérer dans la >> foi jusqu'à la fin de 111es jours. Vous pouvez ' b • A "' \ >l n1 o tenir cette grace, et J espere ·que vous >> ne 111'oublierez pas. De n1on côté, je ne né– )> gligerai rien, et plût à Dieu que je fusse un » autre 1\iloïse ! je le dis e11 pleurant, je gra– >> virois sur la n1ontagne, et je tiendrois 111es » mai11s .élevées aussi long-ten1ps.que je pour- 1> .rois, afin que tout l'avantage fû:t du côté de 1> l'arn1ée sainte. Hon;neur airx vaillans capi- ~ 1> taines comn1e vous. Recevez, vous et tout e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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