Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 107 ) trois lieues de Mende. An1bitieux de procu– rer aux autres le pren1ier bienfait dont la Providence l'avoit prévenu, celui d'une édu-.. cation chrétienne, ce bon prêtre en1plüya le ten1ps que son bénéfice lui laissoit libre, à réunir ' auprès de lui plusieurs jeunes gens pour leur donner les principes du latin, niais bien plus encore pour les ren1plir de ceux de la piété. A près la n1ort de sa pren1ière fen1me, Marc In1bert eut, d'un second n1ariage, un autre fils, que l'aîné tiut sur les fonts hap– tisn1aux, et à qui, donnant son propre no~n, celui de Jean - Baptiste, il vonlut devenir con1n1e un père, par tous les tendres soins qu'il lui prodigua. A peine celui-ci fut-il en état de con1mencer so11 éducation, que son frère aîné le prit auprès de lui, el: s'appli– qua dès-lors à ren1pli r a son égal'd ces en– gagen1ens si respectables, n1ais, hélas ! trop méconnus de nos i11alheureux jours par la plupart des parrains et i11arraines, et qu'il avoit contractés en portant le petit Jean-. Baptiste sur les fonts haptisn1aux. Une si douce et si vive affection méritoit cl' être ap– préci éc; elle le fut convenablen1ent par le. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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