Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 102 ) » Le 111ien gémit encore de l'éloignement )) de celui de n1cs frères ( i) à qui la Providence. » avoit pris soin de n1'unir de plus près; faites– )) lui parvenir, je vous prie, dès que les cir– » constances le .permettront., les tendJ·es ex-. » ·pressions de mon amitié, fondée sur l'es– » ti1ne et la confiance, et de nies vœux pour )) lui. '' Puisse- t-il être l'interprète de n1es senti– )) mens auprès de ce digne évêqne (2) que » Dieu, dans sa n1iséricorde, donna pour chef » à l'église de Luçon; de ces vénérables con– >> ~~ères, de ces dignes pasteurs qui n1'offroient » de si grands exemples de zèle et de vertu! » ils savent combien m'étoient chers les liens . J> qui n:0us unissoient. Je renouvelle avec eux » la profession des religieux sentin1ens qui ri uous furent con1muns; je les prie de rcce- (1) Jean Brumauld, chanoine, chantre , et v1ca1re général de Luçon, autre frère, envoyé depuis à Cayenne. Dieu lui a fait la grâce d'échapper à la barbarie de ses tyrans, et au clin1at brûlant de cette île. Le 18 bru– maire l'a rendu à sa famille et à sa patrie : ah! puisse– t-e!le le voir et Je conserver parmi les ministres de son église. (2) I\f. ùc Mercy, depuis archevêque de Boürges. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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