Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 98) restre qui ombragea son berceau, qui éclaira· ses prcn1ières aniiées? « Je suis. à la veille de comparaître à ce >l redoutable tribunal, où je suis traduit sans " savoir pourqnoi. l\Ia conscience ne n1e fait » aucun reproche; je ne suis pas pour cela »justifié: le sort qui n1'est destiué, va, se– " Ion toute apparence, n1ettre fin pour n1oi J) aux épreuves de cette n1alheurcuse vie.. » G:râce à Dieu, il n'est pas in1prévu. Prêt » à paroître devant Dieu, il 111e reste encore » des devoirs à ren1pli1~. Je vois en vous son » in1age ; c'est entre vos tnai ns, 111a digne et » tendre 111ère, que je veux renouveler l'ex– " pression des sentin1ens que vous prîtes soin >) de transn1ettre à vos enfa11s. " Je crois tout ce que croit et in' enseigne , ,, l'Eglise sainte, catholique, apostolique et '' ro1naine, dépositaire de la vraie foi, qu'il a ~' plu à Dieu de révéler aux ho1n1nes, et hors » laquelle il n'y a poiut de salut. Je veux n1ou~ ·· » rir, cornn1e f ai vécu, dans un fidèle attache– >' 111eut à sa doctrine. » Je rends grâce à Dieu des faveurs dout je » suis redevable à sa providence paternelle. Je >J lui den1a11de pardon des fautes sans 11omb·re e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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