Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 8 ) l'époque où J\'I. Revenas énonçoit la sienne; 111ais les prisonniers s'étant jetés sur le i)re- 111ier pour prendre ce qu'il avoit écrit, M. Re– venas s'en saisit adroite111ent, et le déchira de– va·nt eux. Ainsi que son généreux én1ule, le pieux Guillabert se co111plaisoit dans ses chaînes sup– portées pour la gloire et pour le non1 de Jésus– Christ. Nous rapporterons successiven1ent plu– · siet~rs de ses lettres ou de ses billets, qui sont de fidèles témoignages des seutirnens qui rani– ·n1oient: <c J .-B.-M. Gu1LLABERT, » Oui, je suis en retraite, et je m'en ré– » jouis, très·cher an1i, illustre capitaine. Qu'é.. » tois-je dans la plaine? Qu'un n1auvais con1- )> battant. Que faisois-je sur le fleuve d'un » n1onde révolutionnaire? J'étois battu, en1- » porté par les flots, et j'en étois le jouet. C'est )> ici que, sentant toute la foihlesse d'un athlète » que Dieu n'a pas jugé capabJe de dresser ses » soldats, je puis profiter de la connoissance » de moi-n1ên1e; c'est ici que je puis tranquil– » len1ent ad1nirer la valeur de nos guerriers, ·» et m'entretenir lihte111ent des victoires que e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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