Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 72 ) plus encore qu'il ne servit l'Etat par ses talens? Qui ne sait que, long-temps avant notre funeste révolution, il l'avoit annoncée comme inévi– table, si les disciples du sanctuaire ne s'impo– soient eux-mêmes une salutaire réforme? Eût– il pu n'être pas appelé à ces deux fameuses assemblées dont on attendoit le saint de la pa– trie? Heureux notre Louis XVI, si son trône n'avoit été jamais entouré que de sujets aussi ~fidèles et aussi éclairés que ces bons citoyens désignés süus le nom de notables! Cependant, une première, une seconde fois, ils se séparèrent après avoir sondé la profondeur des plaies de l'Etat~ sans avoir pu en assigner le remède ; et la convocation des Etats-généraux , premier principe de nos affreux désastres, suivit de près la dernière assemblée des notables. A peine le pieux archevêque se fut-il dégagé des entraves que lui avoient imposées les ordres du sonverai n, qne, rigide observateur de la loi de b résidence, il vola auprès de son troupeau : c'étoit à so•1 insu le dernier adieu qu'il alloit lui faire; m:ris' avant de se sér:arcr r0nr tau- . . l l . t 1 ·1 • !" . JOu;·s ùc cc c 1er o )j0 ûe s·~s p us vives so nc1- tuclcs , il devoit l11i laisser de 11ouvelks prcm 7 cs; de sa b~nté. L'iüvcr ùc 1788 avoit porté dans e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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