Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( JI) constances où l'enfant est près de trouver la mort au sein même qui lui donna la vie, la sage-femme éclairée devoit au moins gagner au ciel )a petite créature innocente qu toute sa dextérité nepouvoit laisser à la terre; et le soin des instrt1cti011s à donneP dans ce nou~ veau genre , fot confié à un vénérable et ancielil curé d' A ries , qui chaque semaine réunissoit toutes les sages-femmes, pour leur apprendre à administrer, dansles 'cas même les plus déses– pérés, le premier de tous les sacremens. Les assemblées générales du clergé de France devenaient plus fréquentes à mesure que les besoins de l'État se montroient plus ur– gens. Dans ces diversesassemhlées, dont 1'1. Du• lau fut regardé con11ne l'oracle, son nom pa– rut une autorité à laquelle on croyait que tout devoit céder. Sans chercher jamais à dominer, il exerçoit snr les autres membres une espèce d'empire, et la supériorité de son mérite leur étoit si connue, que l'un d'eux l'appelait l'aigle tlu clergé. Sa modestie déroboit à ses yeux tout l'éclat des rares c1ualités dont il étoit orné; mais an don de ménager des intérêts temporels, il joîgnoit les qualités d'un excellent évèqne. Qui ne sait qu'il honora l'Eglise par ses vel'tns, bien e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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