Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 7ô ) dignes d'un execllenl pasteQr, denx corps éga... lern~nt dignes d'estime, à étouffer, dans une si?Jçère réconciliation, les dissentions passées. Toujours pressé par le besoin de faire le bien, l'homme de la droite du Très - Haut forma sans délai un important établissement incon– nu avant lui. Jusque-là, dans le diocèse d'Ar– les, ainsi que dans un grand nombre d'autres, l'état important de sage - femme n'étoit exercé que par des personnes dont la plupart avoient aussi peu d'instruction qu'elles étoicnt dépour· vues de moyens d'existence; de déplorables abus s'étoient glissés parmi eJles. Frappé d'un désordre dont les conséquences étoient si fu– nestes, il trouva dans son ardente charité les moyens fort dispendieux d'y remédier.Un cours d'accouchement, dirigé par les gens de l'art, et dont il supporta tous les frais, quelque considé– rables qu'ils foss~nl, s'ouvrit chaque année dans la ville; toutes les sages-femmes du diocèse y furent appelées tour à tour; le cours se terrni– noit annuellement par une séance publique, oi1 des prix d'une grande valeur, et dus à la générosité du prélat, devenoient la récompense de l'assiduité et de l'application. La bonne œu– vre n'étoit encore qu'ébauchée; dans les cir- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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