Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( eig) souh:titc lui parler. <<Faites-la venir, dit le bon » pasteur, je me do.is aux petits ainsi qu'aux » grands il. Elle expose dans son langage naif l'objet de sa visite; l'archevêque, charmé de sa candeur et de sa fermeté, l'interroge; l'enfant répond avec beaucoup de justesse, et reçoit un prix plus précieux que tous ceux qui ont .été distrihués à la paroisse. Elle est si trans~ portée de joie, qu'en retournant à l'humble demeure de son père, elle s'écrie le long des rues de la ville: J'ai un prix de Monseigneur!· j'ai un prix de Monsei gneur! Dans le cours de ses visites, l'archevêque dis– tribua en aumones plus de quarante mille francs, refusa constamment d'être à charge aux curés dont il parcouroit les paroisses, et rentra, couvert des bénédictions publiques, clans sa ville métropolitaine. La mort d'un con· suJ avoit semé la division entre le chapitre de sa ville cathédrale et l'administration munici– pale: en instance depuis plusieurs années, un fameux procès n'avoit fait qu'aigrir les esprits, que fournir de nonveaux prétextes à Ja calom– nie, que rendre un rapprochement si désira– ble comme impossible à tout autre qu'au pa– çific1ue pontife, qui força, par des dém .:i.rch11r ... e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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