Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 65 ) de tous leurs regrets aux pieds d'un père of.. fensé; des Paul, foudroyés par la grâce, chan– gèrent en amitié, en tendre compassion, leurs haines et leurs frrreurs. La clôture de ces pieux exercices fut faite, le 22 décembre 1776, par une procession générale et par l'érection d'une croix; après s'être prosterné aux pieds de ce signe adorable de notre rédemption, M. Dulau prononça un discours cpii fit. vei·se r (ks tcrrens de larmes à la plupart Jcs spectateurs. De 110u-. veaux mission11aires pare0'.""l7'1?nt, d'après ses ordres, et souvent à ses fr:::is, la n::::jeure par– tie de son diocèse, et prcs:-p1c p::: rtm;t la plus: abondante moisson <levi :)t le ;irix des veilles et. des sueurs de ces horn rn•.:: ,:~: Lie;, Ces courses évangéliques étoicnt ~~pei1: s ter-. minées, qu'en 1777 il entrcpri t la visi l c géné.,. ralè de son diocèse. 11 refusa partout ces hom– mages publics qui semblaient inséparables de sa dignité; il ne perçut que fort rarement :ce qu'on appeloit droit de visite~ et ce ne fut en– core que pour avoir de nouveaux moyens de soulager les pauvres. Chaque paroisse se res– sentit de ses pieuses largesses; chacun trünvoit, auprès de ce pasteur affable, l'accès le plus facile; il vengea le foible des oppressions· du l. 5 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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