Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 62 ) de son archevêque, l'engageoit d'en adoucir les rigueurs par les agrémeus de Ja société : cc Je J1 sais, lui répondit-il avec bonté, qu'en suivant J> le conseil que .vous me donnez, je mènerois » une vie plus agréable; et j'aimerois autant » qu'un autre ces douceurs de la société dont " vous me parlez : mais ce n'est point pour en Jl jouir que la Providence m'a élevé au rang » que j'occupe; c'est pour travailler au salut, n c'est afin ae pourvoir aux besoins du peuple " qu'elle m'a confié, et je dois préférer mon Jl devoir à ma satisfaction ii. Si la vie privée de l\I. Dulau est par elle-mê· me , et dans ses moindres détails, si intéres– sante, combien sa vie publique ne se montre– t-elle pas instructive pour tous les membres du sanctuaire! Il se proposa d'abord <le renouve– ler la face de son diocèse; et jaloux surtout de préparer à la patrie d'utiles citoyens, comme de bons prêtres à l'Eglise, il tourna ses pre– miers regards vers Je collége, dont l'état de dépérissement présageoit la ruine prochaine, par l'érection d'un pensionnat qu'il soutint de tout son crédit, par celle d'une classe es– sentielle dont le manque de revenu avoit né– cessité la suppression; enfin, par la réunion e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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