Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 5g ) verses maisons consacrées au soulagement de l'humanité commencèrent à éprouver chaque jour, par l'inépuisable charité de l'archevêque, ce que peut la bienfaisance pastorale, se plai– sant à faire des heureux dans la classe même où il est si rare d'en trouver. l\'.Iais les objets les plus chers à l'excellent pasteur, étoient ces familles doublement in~ fortunées, qui préfèrent en quelque sorte leur indigence à la honte de la faire connoître : c'est sur elles qu'éclata dans toute son étendue son admirable charité; elle fut telle que si vous présentiez avec chaleur les besoins des pau– vres honteux, ses yeux étoient d'abord baignés de larmes, et d'abondantes aumônes auxquelles ceux-là mêmes qui en étoient l'objet n'eus– sent osé prétendre, étoient toujours le fruit de cet excès d'attendrissement. Les malheu– reux c1ui présentent publiquement leur dé– tresse, n' étoient point étrangers à sa bienveil– lance, il ne les renvoya jamais les n;ains vides; jamais il ne sortait de son palais, sans avoir fait distribuer l'aumône à tous ceux qui ve– noicnt la solliciter. '' J'aimerois mieux, disoit-il, )J la donner à plusieurs qui pourraient en alm– » se11t; c1ue de la refuser à un seul cp1i en scroit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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