Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 57 ) services signalés que l'abbé Dulau lui rendit d~1liS son agence, et ceux plus gramls en– core qu'il se proposoit de lui rendre. Ce prêtre respectable, quoiqu'il ne fût en– core qu'au printemps de sa vie, étoit déjà la lumière du clergé , alors qu'il se préparait à se 'montrer bientôt son modèle. Informé de son mérite extraordinaire, le Roi <le France, faisant brèche à un usage établi de temps im– mémorial à la cour, le nomma au siége mé– tropolitain d'Arles, l'un des premiers du royaume, quoiqu'il n'eût point avant occupé de siége inférieur; mais que ne méritoient point des talens si rares, et qu'embellissoient les mœurs les plus sévères, qui ne se démen– tirent pas un instant! Il faut le dire, en dépit d'un siècle immoral et impie Y celui c1ui devint, en 1775, le successeur des Trophime, des Honorat, des Hilaire, des Césaire, et de plu– sieurs autres évêques renommés par leur sain– teté, par leur doctrine, ne rega'Moit jamais en face une personne du sexe : qu'une femme se présentât pour lui parler, il l'écoutait les yeux baissés, ordonnait qne la porte de son appartement restât ouverte, afin d'&tre aperçu de ceux qui se trouvoicnt dans la chambre e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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