Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 56 ) sance de ces divers bénéfices, qu'il eût en sans doute, si un seul suffisoi:t à sou honnête subsistance, le tort de posséder en commun,. contre le vrai esprit de l'Eglise et de ses ca– nons, il s'exerça du moins à cette sainte libé– ralité qui devoit le placer un jour au rang des prélats les plus charitables.<< Dans le temps Ji que j'étais prévôt de chapitre, disoit-il dans )J la suite à un intime ami, j'étais content,. Ji lorsqu'à la fin de l'année j'avois encore six JJ francs; maintenant que je suis archevêque » d'Arles, je m'estimerai heureux, s'il me JJ reste un louis ii. Avant qu'il eùt atteint sa trente-deuxième année, désigné par la province ecdésiastique de Vienne pour être agent géné– ral du clergé, il justifia ce choix, qui n'avoit été le fruit ni de la protection ni de la cabale, par son zèle à soutenir les intérêts de l'Église, cornproniis par les malheurs des temps, et à venger sa gloire outragée par les apôtres de l'impiété; il y déploya des talens aussi rares que précieux~ connoissance profonde des affai– res, perspicacité peu commune, jugement excellent, prudence consommée, justesse ex– quise dans l'esprit, justice parfaite dans le cœur. Jamais l'église gallicane n'oubliera les e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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