Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 55 ) d'un de ses oncles, curé de Saint-Sulpice, et que l'on a cité comme l'oracle et le modèle des pasteurs, il prétëra sans peine les péni– bles fonctions de l'état ecclésiastique, aux vaines douceurs que sa naissance lui eût pro– mises dans le monde. Soutenant parfaitement la bonne opinion qu'il avoit donnée de lui .dès ses tendres années, il n'eut pas de moin– dres succès dans la théologie qu'il n'en avoit obtenu dans son application aux objets litté– raires. Élevé au collége royal de Navarre, qui avoit comme enfanté Bossuet pour r:l:glisc, il marcha sur les traces d'un si parfait modèle, et obtint même une distinction plns flatteuse que l'évêque de Meaux, puisqu'il remporta LJ. première place de sa licence en Sorbonne. Cette victoire , méritée, fit d'au tant plus d'hon– nelll' à l'abbé Dulau, qu'il avoit à lutter contre des condisciples très-capables de lui disputer la palme qui lui fut décernée. • A peine avoit-il terminé sa licence, qu 'il fut nornmé chanoine et trésorier de la cathé– drale de Pamiers; peu de temps après , grand vicaire de M. de Lussan, archevêque de Bor– deaux; enfin, prieur cornmcndalaire cle Ga-· billon, diocèse de Périgueux . Dans la jouis- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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