Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 54 ) tout Jcs mrn1stres sacrés, doivent faire, des grandes vérités ~p1'elles renferment, le sujêt or– dinaire de leurs considérations, et y puiser tou– jours la règle de leur conduite. Ce beau mo– nument est précédé de l'éloge historique de l'homme de Dieu; nous y puiserons les traits principaux de sa vie et les caractères de sa mort. Jean -Marie Dulau naquit le 3o octobre J 738, au château de la Côte, diocèse de Pé– rigueux, d'une famille très - ancienne, qui a donné autant de bons évêques à l'Eglise que de valeu~·eux défenseurs à l'Etat. Avec les dispositions les plus heureuses, son enfance fut prévenue par <les grâces extraordinaires. Ce fils de bénédiction ne connut le vice que pour l'avoir en horreur; et sous les yeux d'une mère chrétienne, qui n'appeloit Jean-Marie que le trésor de sa maison) il se forma à tous les exercices d'une piété solide, et se prému– nit d'avance contre ces exemples pernicienx que devoit bientôt lui présenter la capitale de la France. Envoyé fort jeune à Paris pom y acl1ever ses études, il s'y livra avec tant d'ar– denr, il les fit avec tant de distinction, que ses maîtres prédiren t qu'il feroit un jour la gloire de sa patrie. Confié d'abord aux soins e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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