Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 48 ) >) douce » ! La sienne eut lieu vers la fin de l'année 1791; t;t quoique ce vénérable ministre du Seigneur n'ait pas péri sur l'échafaud, il a combattu pour le triomphe de la vérité. Nous avons cru qu'ilméritoit de prendre rang parmi les généreux athlètes qui se sont présentés si vaillamment à la brèche, pour mériter de por– ter le beau nom de confesseur ou de prisonnier de Jésus-Christ. Seroit-il donc absolument né– cessaire de répandre son sang, et ne suffit-il pas d'avoir eu le désir de le répandre pour la gloire de son Dieu , pour le soutien de sa di– vine doctrine { Patior, sed non confundor: scio enim eui eredidi, et certus sum quia potens est depositum meum servare in ilium diem. II. Tim. 1. Si consistant adversùm me castra , non timebit cor meum : si exurgat adversùm me prœlium, in hoc ego sperabo. Ps. xxv1. Dominus mihi adjutor; mm timebo quidfaciat mihi homo. Pi. cxvu. Jean e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=