Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 47 ) œuvres saintes. Assis sur s&n lft de movt, l'homme de Dieu se plaisoit à ré:péter ces ex– pressions de sa vive reconnois!rance : r< Il rn 'est » bien doux d'aveir trouvé dans mon diocèse J> un chrétien digne des premiers sit:cles. Dans " l'état <le dénuement où les d~1·ets i;poliatcurs 1> ont réduit mes prêtres inélwarilahJes dans la J> foi, cet homme généreux m 'offrit de mettre » tous les ans à ma disposition six nîille francs n pour venir à leur secours n. Le digne ami de l\f. de Saint-Sauveur eut la douleur <le survivre au pa;;teur qu'il bénissoit comme l'homme scion le cœur de Dieu. Forcé par le torrent révolutionnaire à s'éloigner de sa patrie, le baron de Jaussen de Poissac fut ac-:r cueilli par un souverain allemand qui l'admit dans sou conseil; et l'inuocent proscrit mourut auprès du prince hospit::iier, en :François rem• pli d'honneur, et surtout eu fervent cl:rétien. Le vénérable évêque de Tulle vit avec bonheur approcher ses <lerniers rnomcns ; il reçut lès secours consolateurs <le la foi, par les mains d'un prêtre catlwlicp1e, et termina son édifiante et douloureuse cal'rière, en disaut avec un parfait abandou aux volontés divines: cc A qui i, seut les maux de l'Eglise, que la mort est e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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