Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

V habits, des rafraîchissemens, et regar– doient comme des églises ces cachots con– sacrés par la présence des saints. Lorsqu'a– près avoir surmonté les tourmens, ou par des miracles, ou par leurs forces naturelles, ils périssoient glorieusement, les témoins de leurs derniers cornbats recueilloien t, avec des linges ou des éponges, le sang qui avoit coulé de leurs plaies, et le conser– voient dans des fioles qu'ils mettoient au milieu des sépulcres. Mais n'avons-nous pas admiré, de nos jours mêmes, les di– gnes héritiers du courage de ces anciens disciples du christianisme? Leur sublime dévouement, leur zèle connue surnaturel, leur admirable confession, leurs 1uttes et leurs oouronnes, tout est comme sorti de leurs tombeaux, et la primitive Église a semblé ressuscitée parmi nous. Frères bien-aimés, nous avons hmnhlement salué.– ces hommes dont le monch' n\'.toit pas di- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=