Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

\ le bctrceau de la révolution françoise; le sang froid héroïque et la fermeté vraiment aposto– lirp1e qn'il développa d~ns le sein des pins cruels orages, tout concourut à le présenter à son tronpeau comme un beau rnodèle, et qu'il fit gloire d'imiter constamment. Jusqu'au moment où l' évêqne intrus fut nommé, les €crits les plus injurieux atta– quèrent le pasteur légitime. Assailli de conti– nuels outrages, de vexations inouiesJ et qui, se succédant, croissaient chaque jour davantage et dans la mesure la plus effrayante, il se mon. tra toujours aussi ferme qne modéré, aussi sage, aussi patient que courageux : sa contenance fut inébranlable; il répondit ~1 ses persécuteurs avec ce ton de charité et de dignité qui rap– peloit les temps apostoliques. Dans une lettre Î1"1primée r1u'il adressoit anx administrateurs de son département, il prenoit pour rt'gle de sa conduite, ce mot énergic1ue et c1u'il leur répé– toit: et U faut obéir [1 Dieu plutôt qu'aux hom– J> mes n. S'entourant d'un clergé hien-aimé, c'étoit à ne se départir jamais de la doctrine et de l'unité catholique, qu'il l'exhortoit sans cesse avec l'autorité du pasteur, et surtout avec l'a– mour d'un père, traçant à tous le plan de con· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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