Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 59 } !oute la force de 'leuMJ bras, fai~ant tomber '5Ur eux une barre de fer, le.s assommoient. Le cadavre étoit livré à de nouveaux hour.. .reaux qui déchiroient ses membres, qui le5 défi:guroient à conps de sahre, pour mettre les amis, les enfons, dans l'impossibilité de le~ l'econnoître; ensuite ils Jes jetoient dans ce puits infernal appelé la Glacière. Dans fin.. tériem de la prison, M. de Nolhac exlwr– toit, emhrassoit, encourageoit à leur départ les malheureux désignés. Il eut le hoIJheur d'être le dernier, de ne se présenter à son Dîett qu'après ces ames désolées qui alloient toutes portant aux cieux la nouvelle <le son zèle hé– roïque et de son inaltérable constance. Quancl les cohortes des scélérats étant repoussées, il fut permis de retirer les corps <le la Glacière, le peuple s'empressa d'y chercher celui <le son bon père. Il étoit couvert de cinquante blessu– res. Un crucifix sur sa poitrine, et les habits <le prêtre le firent reconnoître. Chacun se disputa les morceaux de sa rohe; il fallut, pendant huit. jours, laisser ces précieux restes e"Xposés à la vénération et au concours de la rnu1titu<le; et un parjure, un rebelle, un apostat, envoyé par l'assemblée pom prendre possessio11 d' A Yi- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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