Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 58) ii envoyé pour préparer vos ame5 à· paroitrè ,, devant son tribunal! Allons, mes enfans, les >i mottlens sont précieux, aujourd'hui peut– ii être, nous ne serons plus de ce monde; al– w Jons, assurons-nous, par une sincère péni– ,, tence, le bonheur éternel dans l'autre; que .u je ne perde pas une seule de vos ames. Ajou– » tez à l'espoir que Dieu me tecevra moi... ,, même dans son sein, la gloire de pouvoir ·i vous présenter à lui comme des en fans qu'il 'i me charge de sauver tous, et de rendre dignes u de sa miséricorde ii. A ces mots, tous se jet– tent à ses genoux, les embrassent, les serrent; en sanglotta11t ils confessent leurs fautes; il les entend, il les absout, il les embrasse avec celte tendrefse qu'il eut toujours pour les pécheurs. Jl eut l'indicible jouissance de les voir tous do.. ciles à ses paternelles exhortations. Cette jou issance inexprimable, cette paix qu'il n'appartie11t qu'à Oieu de donner, quand iJ a ratifié, da11s les cieux, l'ahsol11tion de son prêtre sur la terre, prenoit déjà sur tous les visages la place de la peur, quand la voix des assassins appeb leurs premières victimes· ils les attendoi ent à la poi'te du fol't; lii, il droite et à gauche , deux hourn·anx, élevant, et, de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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