Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 37 ) ~es pauvr.es ,, ne les quittant jamais sans leur avoir donné, avec les consolations spirituelles, des secours temporels que la confiance des ri– ches multiplioit dans ses mains; toujours indi– gent pour lui et riche pour les autres; il étoit temps enfin qu'il consommât le sacrifice de ses longs jours, consacrés tout entiers au service de l'épouse bien-aimée du Sauveur. Ils devoient se terminer par un de ces prodiges de bonté que le Seigneur réserve à ses meilleurs amis, dont il veut, malgré tous les efforts de l'enfer, sanctifier et consoler d'une manière ravissante les derniers momens. M. de Nolhac, dont les mécbans eux-mê– mes avoient respecté jusqu'alors la sainteté, fut enfermé dans le château, la veille du jour où tant d'autres victimes devoient être égor– gées. Son apparition fut, pour ces malheureux qui le connoissoient tous, c1ui le révéraient tous, celle d'un ange consolateur. Ses premiè– res paroles furent le langage d'un apôtre en– voyé pour les tlisposer à soutenir l'auguste pré– sence du souverain juge des vivans et des morts. << Je viens mourir avec vous , mes en– » fans; nous allons tous ensemble paroîtra >1 devant Dieu. Que je le remercie de m'avoir e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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