Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 55 ) Eglise et pour les fidèles, n'étoit en lui que l'accomplissement des vœux qu'il avoit formés toute sa vie, et qq'il savoit si bien inspirer à ses disciples quand il ].es dirigeait dans les voies de la perfection . .Nous le tenons de la bouche même de ·ses anciens élèves, lorsqu'il étoit recteur du no~ viciat dçs Jésuites à Toulouse; il ne cessoit de leur répéter dans ses discours : 11 0 mes en– >i fans, que je serais heurt;ux, si j'avais le hoc– » heur de verser un jour tout mon sang pour ~l Jésus-Christ! M:.ais non, ajoutoit-il, je ne » suis pas digne d'unir ainsi mon sacrifice à !> celui du :Fils de Dieu, immolé sur la croix. Si .,, toutefois l'un de vous, ô mes eufans', tram– ~> porté dans les pays lointains, pour y prêcher >l le saint Evangile aux nations barbares, vient JJ à obtenir un jour les honneurs du martyre, » ah! quand tout son sang coulera pour la gloire )) de notre divin Maître, qu'il se souvienne du ii père Nolhac, et qu'il offre une seule goutte >> de ce sang d'expiation à la justice du Seigneur, i1 pour le rachat de mes propres p~cliés >>. Sa belle carrière n'avoit été elle-même qu'un çontinud martyre, que dérohoit un visage tou– jours serein ettoujours respirant, avec la paix <le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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