Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 5o5) destinées éternelles de ses glorîeux serviteurs. Qu'on se rappelle seulement que les deux amis avoient métamorphosé 1a prison qt1i les ren– fermoit da11s un asile de paix et de do'ucés espérances. Qu'on se rappelle comme le plus beau panégyrique à la mémoire de MM. Re– venas et Guillahert, c1u'ils firent presque uni– versellement cesser, parmi les compagnons de leurs chaînes, les blasphèmes et les impréca– tions, qu'en entrant dans ces cachots ils avoient eu la douleur d'entendre de la bouche de plu– sieurs de ces victimes de la justice humaine. Leurs nouve•rnx apôtres firent renaître les prin– cipes de la foi : on les entendit chanter avec eux, des hymnes, des cantiques et les vê– pres. Au moment du supplice , tous se jetè– rent à genoux, se disant J'un à l'autre : c1 Nous >1 souffrons avec j 11stice, 111ais ces mess1et11·s >1 n'avoient point fait de mal 11. ln Dco salutare meum, et gloria mea: Deus auxilii mei , et spes mea in Deo est. Ps. LXI . Deus meus adjutor meus, et sperabo in eum . Pro– tector meus, et cornu salutis meœ. Ps. xvu . f lN DU PREMIER VOLUME. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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