Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 5o5 ) » de Saint-Louis, l'un après l'autre. cc J 'ai suivi )> le premier un peu de loin. A mon arrÎ\'éc l> au cimetière, j'ai vu c1t.1'on le couvrait; j'ai » attendu le second cpie j'ai vu déposer dans » la fosse, son cercueil teint de son sang ; ils » sont environ à huit pieds l'un de l'autre, y 1> ayant une fosse commencée entre les deux, >> au fond du cimetière) vis-à-vis l'entrée, au » couchant, fort près du rnisseau, éloigné$ » d'environ trois ou quatre toises du grand )) mur de clôture,à la droite, du coté du nord)). Comment peindre la subite impression que produisit ce tragi<'flle événement sur les hahitans lle Gr('lnoble ! Un petit nombre d'irn... pies h'ion1pha; les 110mmes homiêtes, les amis de l'ordre ,et de la paix, gé111irent) et ne per- 4'.èrent dans -l'avenir qi1'avcc une sombre frayeur. Quelques-uns de nos frères, égarés pcr les docti:-ines no.uvelles, par l'appât per– fitle donné à toutes les passions du cœur lrn.,. rnain, s'écrièrent qu'on n'avoît jamais 1·ion vu d'aussi iujn&te que le supplice de ces hom.~ mes de Dieu. Le bandeau fot heureusement 1:léd1iré pour eux; la l:lienveillante lumière édaim leurs regards, Jeurs esprits, pénétra i.usqu'au fond de leur ame; ils di•·eut un e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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