Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 501 ) ;, son sang...... Mais, ~t ces mots, il s'est al- >~ ·tendri l11i-même. Quelques momeus après; >1 ils ont ensemble récité les vêpres, eu at- 1> tendant les bou1·reaux, qui n'ont pas lat·dé 11 à paroître; et, comme ils se disposoient ~ >> couper les cheveux des deux victimes, M. Re– '' venas a dit : c< C'est moi qui veux faire cet >> ouvrage 1>; et aussitôt il a coupé ses cheveux >> et ceux de son confrère, et je me suis em– » paré des denx chevelures. M. Revenas m'a >• recommandé de les.Jnûlee. » Lt!S bourreaux les ont fait sortir de la pri– » son à midi; deux gendarmes les accompa– » gnoient; ils avoient les mains liées derrière le » dos:M. Guillabei'tétoitdécolleté.M.Revenas >> a voulu parler deux ·fois, mais on a battu du )) tambour, pour qu'on ne pût pas l'entendre; » il désiroit animer son confrère, car j'ai en- 1> tendu 'bien distinctement ces mots: Courage, 11 mou ami, noct.5' mourons pour Jësus-Christ. » Leur marche imprimoit vraiment du respect n aux spectateurs. Un ami des·deux confesseurs 11 avoit pris soin de la régler. c< Votre ardeur » pour le martyre, avoit-il dit à M. Revenas, >> pourroit vous faire voler à l'échafaud; il fa:µt n prendre le pas majestueux d11 prêtre au bas de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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