Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 498) )> courage pout supporter les plu5 rudes tpreu• "ves avec le secotll's du ciel; je peux tout en " celui qui me fortifie >>. Pendant l'interr0gatoire, lorsque le saint eonfess~u.r a dédaré que le serment àyant. ffiurmeuté sa conscience, il l'avoit rétracté, le président du département, qui assistait à la séa1~ce, a dit à ses voisins : rc Ah l le coquin; )"! ce qu'il <lit fa ne doit pas vous faire impres– >i- sion; il ne le croit pas lui-même : non , il » ne croit pas qn'il y ait un Dieu >t, Quand il a répondu qu'aucune loi humaine n'avoit le droit de l'empêcher d'exercer son rni.11istêre> le même président a dit : c< Il est étonnant qu'on 1>' interroge ce scélérat; fa loi le condamne: ce Jt n'est pas assez pour lui de 1a guillotine, c'est JJ un supplice trop doux; il faudrait le percet·, }J le clouer à une planche avec des clous >i. Condamné au supplice, M. Revenas voulut faire part de son hou heur à sa sœur: cc Reçois, >J lui marn:le-t-il, reçois, ma chère et hien– JJ. aimée sœur, mes derniers a<lieux, et l'ex– >J pression de tous mes sentimens de tendresse, 'i de reconnoissance et d'amitié. Je me sou– » viendrai de toi et de tes enfans, que f ern-– >J brasse, et que je te charge d' embrasse~· pour e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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