Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 49G ) n pbce , j'aî exercé mon ministère , èl j'ai pl'è– " ché contre la con stitution civile du clergé», L'auditoire souffrant toujours plus en en-– tendaut ces réponses, l'accusateur public a pris la parole) et a dit:<< Il est inutile d'aller >l plus loin; la loi des 29 et 5o vendémiaire n le condamne formellement. Je vais vous lire >)les articles c1ui portent sa condamnation)). Il a lu les articles V et X <le cette loi. Aussi-– tôt les juges Ont opiné n )a mani èr e Ol'dÎnaire. Le secoud d'entre eux a dit : <<C'est !1 regret >l que je me vois forcé de faire l'application » des peines afilictives portées par la loi contre ·>> mon Goncitoyen; la nature soufft:e quand il >J s'agit de condamner à mort l'nn de ses scm– >l blahles; mais les sentimeus d'humanité doi– >J vent faire place aux dispositions formelles '' et rigoureuses des lois ''. Ensuite le greffier a lu la sentence, comme il suit : « Le tribunal déclare François-Marie Re~ l> venas, prêtre, convaincu d'avoir été sujet à '' la déportation, et d'être rentt•é sut le terri– l> toire de la république après en être sorti : >l faisant l'application de la loi, condamne le– » dit Francois-Marie Rcvenas à la peine <le "mort, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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