Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 494) » former, puisque je suis rentré en France >J dans le dessein d'epcercer les fonctions de " mon ministère, qu'aucune loi humaine ne n peut m'interdire. La première des lois, celle » de la charité envers le prochai11 ... ,, . li vou– loit continuer, mais on a fait du bruit dans l'auditoire, et l'accusateur public l'a interrom• pu, en disant : « A llous, allons, en voilà as– >i sez : not1s ne sommes pas ici pour discuter " la théologie ,, . Le président a repris : Demande. cc Pourquoi ne t'es-tu pas con– '' formé à la loi des 29 et 5o vendémiaire der• n nier, qui enjoignait à tous les ecclésiasti– ,, ques non assermentés de se présenter dans n leurs départemens pour être déportés .... " ? L'auditoire étoit dans un état violent : on contim10Ît de faire du tumulte en différens endroits de la salle. Le greffier n'a pu saisir la réponse du confesseur; il s'est adressé au prési– dent, qui, ne l'ayant pas saisie non plus, avoit l'air de chercher. Le confesseur, qui s'en est aperçu, lui a dit : c< Voulez-vous que je ré.. » pète cette réponse. Si vous le permettez, je !' dicterai. - Eh bien ! dicte toi-même ta ré- )) ponse ,,, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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