Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 49 1 ) )) sonnes qui y ont droit. La religion est le mo– '' bile de toute ma conduite; c'est par elle que " je sonticns tous ces combats .... Que la gràce, ~ la paix et la miséricorde de Dieu soieut avec ,1> toi pom· toujours. Je fais les mêmes vœux JJ pour tous mes pareus. Je vous adresse mes >i derniers et tendres adieux. Je ne puis finir J) sans t'assurer que je sens et que j'apprécie ma JJ gloire et mon bonheur; ils sont au plus haut JJ degré : j'en suis indigne, et je ne te le dis » qu'afin que ce soit pour toi, et pour les per– JJ sonnes qui me connoiss.ent, une consolation IJ qui les anime à tout espérer de la rniséricor– l> de cle Dieu, » Le 22 juin 1794 ». Le 25 juin, fixé par le ciel pour le dernier combat des justes dont la céleste auréole alloit .ceiudre la tête., M. Revenas, conduit par des gendarmes, est entré dans la salle de l'audieuce, vers les dix heures du matin. Il avançoit d'un air trancp1ille, lorsque l'huissier a crié : Cha– peau bas. n a ôté le sien avec douceur et hon– nêteté, et on l'a fait asseoir; il tenoit les mains jointes. Le grellier a fait lecture de l'acte d'ac– cusation, conçu en ces termes : ff L'acçusateur public déclare qu'il résulte e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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