Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 488 ) » si puissantes et si efücaces pour combattre et ii terrasser les ennemis de Dieu et de nos amcs. » Assez heureux pour n'avoir pas des irnprn- 1> dences à nous reprocher, je, l~rançois,Marie ii Revenas, ai été arrêté dans l'exercice de mon >i ministère, ::rnprès d' nne personne attaf1uée i> d'une maladie mortelle. Ce crime heureux, i> qui met le comble à tous mes f01faits, fJllÎ " d'ailleurs sont communs à mon cher con– >i frère Gui.llabert ,remplit en ce moment mon 1> ame de la plus douce consolation. Ces for– >i J aits. constitutionnels," no11s allons les pré– J) senter glorieusement à notre souverain juge, » conu11e notre titre de mérite à ses yeux. i> Je vous r emercie, ô mon père, de m'a– ll voir fait gagner le martyre par l'exercice du Jl ministère de votre charité. >i Telie est notre défense commune, telle . ii est la mienne particulière. >i Fait à Grenoble, dans les basses-fosses de >i la Conciergerie, le 19 juin 1794 de l'ère >> chrétienne vulgaire, et le 2 messidor, sui– ;; vant le calendrier civil. >i F.-~I. REYENAS_, prétre, confesseur et >i prisonnier de Jésus- Christ 1 par sa >i grâce n. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=