Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 4~7 ) '> les seules propres et capables de soutenir la '> vérité. » Réponse troisième. Nous sommes rentrés )1 ou ilOUS sommes demeurés en France,contre '> les dispositions des lois qui nous en bannis– >> soient sous peine de la vie . Mais une loi » antérieure à toutes celles qui nous prosc,ri– » vent, loi supérieure à toutes les lois humai.. " nes, loi imprescriptible, loi fondamentalé » de toute société, la seconde loi de la nah:ire >> et de la religion; et cette loi, qu'est-elle 7 >> celle de la charité pour le prochain : eh » bien ! cette loi nous a autorisés à tenter de " sauver nos frères chrétiens, les vraies brebis >> de Jésus-Christ, au péril de notre vie. Les » fidèles s'étoient vu arracher leurs bons pas– n leurs. Le plus grand nombre se trouvoit dé– )> pourvu des secours de l'Eglise que cette » tendre mère leur administre, surtout à l'ar– >> ticle de la mort, par le ministère de ses » pasteurs. De plus, ils étoient exposés à périr " victimes de la contagion du schisme et de n l'impiété. Nous avons fait ce que nous pe1·.. 1> mettoient les circonstauces, pour les secourir, » le& consoler et les fortifier, en leur commu- 1> niquant les g1·âces de Jésus·Christ, ces armes. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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