Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 485 ) >1 serment c1ui noüs y lioit, ou professer par le >> fait le schisme, l'hérésie et l'impiété. Ce der– n niee parti a trouvé d'assez nombreux secta– >> teurs ; nous ne cessons <le bénir la divine 1i miséricorde rpii nous en a délivrés. n R1-!1;onse deuxième. Nous avons refusé de ,, nous soè1mettre à la loi qui ordonne aux ec– " clési~~:;tiques le serment civique de libe1té et >• d'égalité. L'Eglise, en condamnant le pre– » mier serment, avoit :rnnoncé hautement que >i la liberté et l'égalité qu'on voulait introduire ,, eu France ( 1), entraîneroient la ruiüe totale >J de la religion dans cet Etat. 1i Nous sommes informés qu'aujourd'hui elle » condamne ce second sermeut comme con– » tenant réellement et substantiellement au >J moins autant de malice que celui qu'elle avoit )), déja proscrit. D'ailleurs, il faudroit être bien >i aveuglé pour ne pas voir qu'en effet ce ser– >J ment affrenx est devenu le principe fécond >1 d'où découlent toutes les impiétés et toutes >i les liol'rcurs qui désolent notre malheureuse » patrie. (1 ) Bref 1lu 10 mars 179r . Quelques évêques, dans !surs écrits, avoient aussi vu ce résultat. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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