Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 47 1 ) " nastères, arrachent les fidèles de leurs pai– >1 sibles demeures, et les livrent :'! la fureur n des loups ravissans. Joignant l'hypocrisie de " l'enfer à la violenœ de la tyramiiè, elle em– » prunte l'autorité de l'Eva1rgilc pour cimen– n ter, s'il étoit possible, l'ouvrage que le schis'.:. n me vÎellt d' éleve1· à sa gloire, sur les ruiné )) de l'édifice dont Jésus-Christ étoitle suprême >i architede. Elle s'enfonce dans la vénérablè >> antiqnité pour la rendre complice des mo– » dernes anglicans, richeristes, presbytériens i> et impies. Elle s'efforce d'arracher le n1an– » t.eau des pères et des docteurs, pour en cou;.;. » vrir l'impure nuditt! des philosophes réfor~ >> matein·s, des téméraires Mal'tineau, des au'– ;t dacieux Lamourette, des farouches Camus, ,. des déistes ThreiHard et des athées Mira~ " beau. Triomphante impiété! quels maux » ajouteras-tu encore'? Ta charité cruelle hé– " ni11a la couche nuptiale pour la dévouer au Il concubinage et à la fornication. Elle exer– ii cera le rnillistère d'un Dieu qui pardonne, » pour donner la mort à ses en fans; elle pré– )) sentera, anx bien-aimés qu'elle invite à sa 1> table, la coupe de l'amour d'un Dieu, pour· n l'élll' faire boire le :plus mortel poisou i elle e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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