Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 470 ) >i l'horreur et le sang marquent les traces de >i ses pas. Ses pieds ensanglantés foulent les " corps des saints roulés dans la fange. Sa » droite sacrilége brise les tabemacles du Dieu >1 .vivapt, et pèse l'or du sanctuaire sur les » ru.arches de l'ante!. La gauche an·ache les » pontifos de leurs siéges, chasse de nos tem– n pies lt:s peuples et leurs pasteurs, et les con– J> sacre à ses sectateurs. Son front audacieux n brave les foudres et les anathè1'nes de l'Eglise, >J et semble vouloir insulter à l'Eternel. Obéis– >> sez, dit la bouche infâme aux cohortes qu'elle >> a formées; et d'exécrables clubistes vont sié– » ger dans les sacrées basiliques, el les chaires >> chrétiennes retentissent de blasphèmes con– >> . tre.Jésus-Christ, contre ses mystères; contre » son épouse et contre ses pasteurs. Obéissez, ii dit-elle à ses sectateurs; et les ennemis de >> l'Eglise s'empressent d'appeler tout ce qu'il » y avoit de perverti dans le sanctuaire, ce J> qu'il y avoit de plus ignorant dans le cloître, » ce qu'il y avoit de prostitué dans le monde. ii Allez, disent-ils avec ignominie, vous êtes les )> ministres du Dieu vivant; et les satellites ~u >> crime les portent militairement au pied des >1 . autels 1 brisent devan!: eux les portes des mo- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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