Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 469 ) '' laissoient séduire, tous s'indisposoient se- crètement contre leurs conducteurs; et quel– '> ques-uns de ces hommes préposés à la garde >i d'Israël avoicnt bu à Ja coupe empoisonnée '> de Babylone ... Oui, l'homme ennemi avoit >1 fait son œuvre dans les ténèbres, et le sanc– ii tuaire étoit menacé. 0 église! ô mère ten– )) dre ! que feras-tu pour sauver tes en fans? >i Que les seutinelles fassent la garde nuit et " jour antour du camp d'Israël, que leur voix n rcten Lisse comme une trompette, pour an– ii uoncer à mon peuple les maux dont il est >i meu<ir.Ô; que les lévites se pi.·osternent entre ii le vestibule et l'autel; et, le cœm· brisé, les ii yeux noyés de larmes, la bouche dans la "·poussière, qu'ils supplient le Très-Haut d'é– ,, loigner les malheurs prêts ~1 fondre sur l'E- " . " glise !...... Mais Je cœur de Dien est-il in- J> flexible? L'affreuse impiété brise la porte de » l'abîme, et vient rav2gcr Ia vigne du Sei– >J gi1eur. Remonte, ô mon peuple, à l'ori– » gine de tes maux; calcule~ s'il est possi– l> ble, le nombre de tes malheurs. Le mas– " que de la constitution civile sur le front, la >J désolante impiété dévaste ma patrie. Obéir ,, ou périr, s'écrie-t-elle avec Mahomet; et e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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