Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 468 ) >1 rachés~ Elle avoit envoyé à Dieu un nombre i1 de saints et illustres prélats, qui, du haut n du ciel, ne cessoient de la protéger. Diri– » gée par la sagesse et les lumières de leurs n dignes successeurs, elle étoit enrichie d'une >1 cathédrale zélée, édifiant\:!; elle étoit gar– n dée par un clergé célèbre pour la vigueur de " sa discipline et pour l'intégrité de ses mœurs. n La piété vive et tendre de s::iint François de n Sales respirait clans les cloîtres, et animait " les familles qui peuplaient ces paisibles et " généreuses contrées. Tu étois, ô ma mère, >> un des plus beaux ornemens de l'église gal– » licane; et Rome, centre d'unité, fixoit avec >> complaisance la place de distinction que tu " occupais dans la catholicité. ii Cependant la vigilance des pasteurs, ex– n citée par les progrès effrayans de l'incrédu•. ,, lité dans les régions qui avoisinent les con– i1 fins de mon église, avoit craint, pour la por– >J tion qui lui étoit confiée, cette impiété dé– " solante qui sollicitoit le cœur des peuples n par l'appàt des biens du clergé, excitait sa 11 cnriosité sous prétexte de lui communi– >> quer ses lumières. Les esprits superficiels se J> laissaient éblouir, les cœurs corrompus se e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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