Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 467 ) >1 tîque, c'est l'amour de l'Eglise. Il doit s'en– " durcir .par charité sur ses propres maux, " quand ils u·e sont que temporels; mais il doit >l porter l'Eglise dans son cœur, en sentir les >l biens et les maux d'une manière vive et ten– >l dre, ne s'affliger que <le ce qui l'afflige, ne » se consoler que de ce qui la console ... Les >J prophètes passoient leur vie à pleurer et à >i 1·endre grâces, et c'étoit toujours l'Eglise qui ~) en étoit le sujet. ii Du fond de la sombre retraite où les per– >i sécuteurs m'ont jeté pour la cause de Jésus– )) Christ, en attendant la palme que j'aurai >J peut-être le bonheur de cueillir avant d'avoir >J terminé cet écrit, permets, ô vénérable église ii de Genève , ma chère et tendre mère, per– >J mets à ton fils pénétré , de déposer dans ton ~cœur maternel l'expression de ses derniers >i sentimens. ii V n assez long intervalle de paix et de tran• ii quillité commençoit à laisser respirer l'église ii qui m'a nourri. En gémissant sur les ravages li affreux du dernier schisme, ell e travailloit n de toutes ses forces à les réparer, et goùtoit n déjà la douce satisfaction de rame1Jer un n grand nombre des enfans qu'il lui avoit ar- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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