Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 465) » avons parlé de la rigueur de Jeur posidon >J ; 1i i1'I. Guillabert. « Il est vrai, nous sommei ,, dans le chemin du paradis...... Notre posi- " tion est ravissante aux yeux de la foi ''. " M. Revenas. c< Eh! nous ne souffrons rien '' en comparaison de ce que souffrii·ent les ,, apôtres et les martyrs <laus les autres persé• " cutions ! Si nous étions en liberté, n'aurions- >i nous pas de la peiue pour nous cacher, et ,, pour exercer notre ministère? Ici nous som– » mes délivrés de toutes ces inquiétudes. Oh! " dans quel triste temps nous sommes ,, ! Les n étrangers continuent : « Nous venons vous " demander votre bénédiction, avant que vous " nous quittiez ». M. Guillabert en souriant : t< Faut-il vous bénir à présent . ..-.. Oui, puis– " que tious sommes un peu libres JJ. Le con-– }1 fesseur se recueille J et, avec un air péné...– >J tré, prononce les paroles de bénédiction. Il " dit ensuite : « Dien aura plus d'égard à vos n dispositions qu;à ma dignité de confosseur; 1, c'est parce que vous ine la demandez, que » je vous <lonn~ cette bénédiction, autrement ,, je n'en étois pas digne''· En disant ces pa"' >i roles, il nous semblait êtt'e animé d'un -vé– " ritable esprit du martyre. « Mais où vou1 J . 3o e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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