Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( ,)65 ) Dieu expose, ainsi que l'émule de ses com– bats, le compagnon de ses. triomphes, Jes m~ tifs qui les portent à rejeter l'appui d'un dé.... fenseur ollic:ieux : ci A nos chers frères et chè– >1 res sœurs en Jésus -Christ, de l'église. de >J Grenohle ...... Saint Paul, ce grand apôtn·, » qui désiroit être anathême pou· se> frères, 11 en appelle à César, parce qu'il étoit citoyen >l romain ; c'étoit un privilége légitime qu'ü n réciarnoi t , sans reconnoitre l}nj ustice de '' César, s'il le coudamnoit. Mais quelles lois n pourroit Î!1voqucr notre défonseùr? Seroit-ce n une loi qui noi:s rendroit à notre liberté! 11 Il n'en existe aucune de telle, pour nous qni n ne prèterous jamnis aucun serment impie 11 et iufàme, à plus forte raison qui nous pu– )) blierons toujours tninistres de Jésus-Christ .11 et de l'Eglise son épouse!. ...•.. Non, nous » ne flétrirons poiut la couronne que nous te..,. 11 nons <léjà <l'une main; nous ~ommes des >i seniteurs inutiles...... Mais l'Eglise ne sera.~ n t-elle pas consolée dans l'appui de deux 11 protecteurs qni brîtlerout dans le· .ciel de la i1 plus ardente charité pour elle? Autant nou• . >1 sommes foibles et indignes 3 présent, au– '>- tant serons- nous agréables à !'Agneau sans e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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