Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 459) cemment expansive, portoit bien profondé– ment dans son cœur des amis qui tous étoient dignes de lui. Entre eux cependant se dtstin-– guoit sm'iout cette aimable et pieuse Eulalie, qu'il nommoit sa fille aînée en Jésus.:.Christ, qui lui avoit rendu dans ses fers d'éminens services, et qui se montroit, par ses sublimes sc11timcns, si digne de. tous ses soins. Nous avons sous les yeux, et écrit au long de la main du confesseur, un précieux recueil des passages de uos livres saints, et de ceux des pères ou docteurs de l'Eglise , qui décla– rent d'une manière plus précise, que les ad– versités et les persécutions font la gloire des chrétiens. Le 1 3 juin, il subit un nouvel interrogatoire devant le tribunal criminel, compo5é de trois personnes : une qui l'interrogeoit; f:onl urier, accusateur public, et un greffiet·. Nou" citerons de cet acte les articles nouveaux qui sign:.ilent le juste à la vénération et aux justes regrets de ses semblables. Gest lui qui va parier. cc Comme ie premier iuterrogatoîre avoit » trait principal.emcnt aux circonslanccs de n mon arreMation, et que je n'avois pas jugé " à propos de garder le silence sur ma véri- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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