Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( A58 ) Une-lettre d1:1 rn juiu commence par ces mots : « Généreuse et courageuse amie et sœur )) en Jésus-Christ, i~ pense, avec quelque fon– ii dement, que le jour ùe notre triomphe s'ap– >J proche ~i. Suivent ensuite des .dispositions testamentaires, qoi de nouveau déposeut de son admirable charité. Dans une autre, qu'il date toujours de l'an– tichambre du ciel, du prernier an de sa gloire, il dit : c< Si nous sommes dans une vallée de 11 larmes sur la terre, nous u~y sommes.qu 'en )J passant ; et si nous savons profiter des maux >> inséparables de cette vie_, nous recueillerons JJ pour l'éternité des biens infinis. Qu'est-·ce i1 que le temps? ciu'est-ce c1ue la vie ]a plus .ii longne? qu'est-ce qne les maux dé cette >; vie? qn'est-ce qnc tont cc qui passe, comparé » à l'éternité'? Ce sont fa les consolations qui ;J m'animent. .Je m'en entretiens avec vous, 1J parce qu'il n'est rien de si doux entre les 1i chrétiens, que de considérer qu'après qu'ils )> auront été uuis ici-bas par les liens de la .> charité, ils seront réunis inséparablement ;; dans le ciel, pour y jouir ensemble clu sou– >J verain bien, qui remplira leur cœur des ;) délices les plus pures 1l. Cette ame, si inno- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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