Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 456 ) » tation; et j'aimerois bien faire mon salut, >J comme on dit, en gros, car je crains de l• )) faire mal en détail. Mais je n'ai aucune vo– >J lonté à ce sujet; je suis indigne de la grâce >J du martyre. Je me rassure sur la miséri– >> corde de Dieu, qui m'a choisi pour souffrir 11 à la gloire de son nom, et j'espère soumettre >> dans tous les temps ma volonté à la sienne; » mais, je le répète, la guillotine est un chemin » bien court pour aller au ciel. Une autre » peine pour moi, c'est d'avoir mis si mal mes » jours à profit dans les temps de paix ..... . » Salut et fraternité, unité iudivisihle de foi, J> de communion et de charité. Le cinquième ii mois et le uenvièrne jour de ma gloire ». Le 8, il répond à un ami désolé des souf– frances qu'endurent les confesseurs de la foi; c( Désirez plutôt, cher ami, de partager notre J> sort , au lieu de vous inquiéter sur nos pei– » nes ...... C'est une invitation que je peux » faire à un cœur généreux, qui brûle d'envie » de souffrir pour la cause <le Jésus-Christ ..... JJ Non, mon cher et tendre ami, nos souf:– " frances ne sont rien, la vue du bonheur qui >J nous attend et la gloire qui embellit nos ' i combats , étouffent les répugnances de la e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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