Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( ~55 ) » par le ch :i.nt des psaumes. Il est vrai que nous ')i avons coh1mencé toutes nos helles nuits de ;i la même manière, excepté la première, que >i nous consacrâmes seulement par des prières )J à voix basse. J'avois bien la pensze de ma– ;i nifoster notre bonheur par les chants; mais » je considérai r1ue nous serions écoutés, et ii que l'on altrihueroit. à un ext:ès de fanatisme ,, ce qui n'étoit que l'explosion de notre joie. » Hier au soir, nos poumons réponrloicnt à J> nos transports; et nos voisins en ont été Il édifiés. » Ainsi, che1• ami, réjouissez-vous d'y avoir J> coopéré ..... Nous bénissons le père ~es mi– » séric:ordes, et Jésus-Christ son fils, et le n Saint-Esprit vivificateur de nos arnes, des » beaux sentimeus qu'il excite en nous. ii De la cour des cachots, à onze heures du ii matin, ce 4 juin i 794 i1. Le 7 ùu même mois, marquant toujours ses ;pas par une pins parfaite conformité aux volontés du souverain Maître, il écrivoit à un ami : <( La nouvelle <flle vous m'avez donnée 11 1mr mon sort, nous affecte bien diflërem– '' ment. Je suis trop inconstant ponr ne pas 11 craindre les lo11g11e1> é(>rcuvcs <le la dépor- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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