Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 454 ) » avec délices, si Dieu veut que j'en sois ho– '' noré. " Que la grâce, )a paix, la miséricorde de J> Dieu babite en toi, fidèle ami, et en tous )) ceux qüi ont droit :1 mes bénédictions, par ii lenrs bienfaits et par leur communion de >r foi, d'espérance et ~e charité. ll De la cour des cachots, nne des plus voi– )) siues antichambres du paradis, l'an premier >> de ma gloire, le quinzième jour dn cinquième >>mois, et le 3 juin de l'au de g.râce 1794 ii. C'est avec autant d'allêgresse , c'est comme . dans les transports et dans l'ivresse du saint amour, qu'il répondit à l'un de ses tendres confidens , c1ui lui anuonçoit sa fin prochaine, comme devant ètre précédée de nouvelles tor– tures : ·,,Bien loin que vous ayez à regretter de >> m'avoir donné hier cette no1welle ..... , fëli– >> citez-vous-en pour nous et pour yous; elle >i a été pour nous tous une occasion de mé– '' ri te, et pour nous deux en parl.iculier, 1a > cause des sentimeus délicieux que nous avons » éprouvés. Qnels beaux momens que ceux >> oi1 nous avo ns pu les épancher ?1 no! re aise, ,, <laus notre retraite téuéhreusc ! Nous avons >>béni le Seigneur, qui nous cornhloit <l e joie, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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