Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 455 ) JJ rcux :lrni, si tu n'avois à supporter qne les n peines f{lli te sout personnelles, tu les trou– » vernis bien légères ; mais tout ce qui t'.envi– J1 ronne et toutes les personnes afiligéés, ne '> sont qu'une mêrnc ame et qu'un cœur avec Ji toi : tu a!I reçu un gr~nd cœur, et tu voü– n drois qu'il fût seul percé d'un glaive dou– >J lourcu x. ~lais console-toi, ce ne sont pas ,, là les desseins de Dieu : il fant que tous fos– ii sent pénitence, il faut que chaque disciple >> de Jésus-Chrisf suive son maître, en portant ii sa croix ; il frrnt avoir part à ses souffrances, JJ pour avoÎL' part à sa gloire : Dieu le père ii châtie ceux qu'il reçoit au nombre de ses ii enfaus. Enfin, bienhe:ireux ceux qui souf– n frent persécution pour la justice ! )) Quoique mes peines soient légères, je puis n et je dois t'encourager à souffrir, et surtout >J à persévérer. J'ai la ferme confiance que je JJ te donnerai l'exemple de la fermeté et de la H cGnst:mce dans la persécution, et Dieu vou– » dra bien manifester au dehors les consola– )) tions abondantes cru'il me donne, ainsi que la 11 joie que je ressem. Ma captivité n'est encore Ji rien; mais je ne crains pas qu'ils augmen- 1i tent mes maux , et je porterai les chaînes e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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